C’est en Belgique que Katy Cardie développe
son travail pictural. Elle se retrouve alors
touchée par la portée politique de la
science-fiction, appliquée à des médias tels
que la bande dessinée ou le cinéma. Éclairée
par la lumière nébuleuse de Bruxelles,
elle développe un univers visuel figuratif
et narratif, aux techniques mixtes, qu’elle
transpose parfois du carnet de croquis vers
le grand format.
Les supports accueillent de petites scènes,
espaces sismiques où les paysages se divisent
entre la fragilité du naturel et le poids de l'industrie,
où les personnages abasourdis partent
en quête d’absolu dans les cortèges
et les discothèques.